1) Histoire et évolution de l'anesthésie
L’anesthésie a évolué de siècles en siècles et ne cesse, encore aujourd’hui de se développer. L’histoire de l’anesthésie commence dès l’antiquité avec différentes tentatives de soulager la douleur par obnubilation de la conscience des Hommes. On retrouve en majorité un usage de plantes et de leurs dérivés. Dès 3000 av J.C., les Sumériens avaient connaissance des propriétés de l’opium. Ce sédatif qui « endort » le patient élimine en même temps la douleur (propriété analgésique). En effet, l’opium est composé de 16 % de morphine obtenu à partir de latex et de pavot ce qui explique son effet d’endormissement. Médicament qui fut à la base, plutôt utilisé comme drogue ou somnifères. |
C’est au XVIIIe siècle que commence l’histoire de l’anesthésie moderne avec Joseph Priestley qui en 1774, réussit synthétiser le protoxyde d’azote, plus connu sous le nom de « gaz hilarant ».
Trente-cinq ans plus tard, Michael Faraday, jeune préparateur en pharmacie découvre les propriétés sédatives de l’éther, autrefois découvert par l’alchimiste Raymond Lulle en 1275.
Enfin arrivent Horace et William Grenn Morton qui accélèrent les choses en administrant respectivement du protoxyde d’azote (N20) et de l’éther à leurs patients. En effet, William Grenn Morton, dentiste cherche une méthode pour extraire les dents cariées sur ses patients en supprimant la douleur afin d’améliorer le confort du patient. C’est le 30septembre 1846, à Boston, que le dentiste enlève une molaire très cariée à un patient marchand, Ehen Frost et se revèle indolore. Cependant, se pose le problème de la durée. En effet l’action anesthésiante du produit étant trop courte, Morton crée l’inhalateur en verre, constitué d’une pièce buccale permettant au patient d’inhaler un mélange vapeur d’éther et d’air ambiant. Cette magnifique découverte permettra quelques années plus tard, l’amputation de membres. Ainsi, l’éther fut utilisé durant près de 100 ans.
Trente-cinq ans plus tard, Michael Faraday, jeune préparateur en pharmacie découvre les propriétés sédatives de l’éther, autrefois découvert par l’alchimiste Raymond Lulle en 1275.
Enfin arrivent Horace et William Grenn Morton qui accélèrent les choses en administrant respectivement du protoxyde d’azote (N20) et de l’éther à leurs patients. En effet, William Grenn Morton, dentiste cherche une méthode pour extraire les dents cariées sur ses patients en supprimant la douleur afin d’améliorer le confort du patient. C’est le 30septembre 1846, à Boston, que le dentiste enlève une molaire très cariée à un patient marchand, Ehen Frost et se revèle indolore. Cependant, se pose le problème de la durée. En effet l’action anesthésiante du produit étant trop courte, Morton crée l’inhalateur en verre, constitué d’une pièce buccale permettant au patient d’inhaler un mélange vapeur d’éther et d’air ambiant. Cette magnifique découverte permettra quelques années plus tard, l’amputation de membres. Ainsi, l’éther fut utilisé durant près de 100 ans.
- l'anesthésie aujourd'hui
Cette technique est aujourd’hui, nettement mieux maîtrisé qu’autrefois, notamment grâce à une meilleure connaissance du fonctionnement de l’être humain,(anatomie, physiologie…) suite à de nombreuses études scientifiques et expériences animales mais aussi grâce à l’évolution technologique des appareils électroniques, machines de surveillance utilisées lors de l’anesthésie (Les moniteurs de la respiration, de l’ECG, de l’oxygénation tissulaire et de la pression sanguine) ainsi que le développement de nouveaux produits analgésiques et antalgiques.
Les médicaments utilisés ont changé, les médicaments comme les curares sont de moins en moins utilisés pour éviter les gros risques d’allergies. Les antidotes aux produits utilisés comme les hypnotiques, analgésique et curares possèdent leur propre antidote disponibles au bloc lors de chaque anesthésie ce qui permet en cas d’inhalation, d’une trop forte dose de récupérer l’erreur et de miser sur la sécurité.
De plus, la mise en place de nombreuses préventions apportent une meilleure sécurité et un meilleur contrôle lors de l’anesthésie, tel que la consultation pré-anesthésique (avec des mises en garde, explications sur l’opération) salles de réveils, une prémédication, une surveillance permanente au cours de l’anesthésie, les méthodes et appareils d’urgence lors d’un problème grave et inattendu (système de ventilation)… Les infirmiers, chirurgiens, anesthésistes sont aujourd’hui mieux préparés, (longues études) les anesthésistes sont obligatoirement réanimateurs ce qui permet encore une fois d’assurer une meilleure anesthésie générale.
L’hygiène aussi s’est encore améliorée pour éviter tout risques d’infection, l'anesthésie, quel que soit son type, se déroule dans une salle équipée d'un matériel adéquat, adapté à chaque cas et vérifié avant chaque utilisation. Tout ce qui est en contact avec le corps du patient est soit à usage unique, soit désinfecté ou stérilisé.
De plus, il existe aujourd’hui plusieurs méthodes d’anesthésier le patient en fonction de ses envies et de ses problèmes, l’aérosol pour les asthmatiques.
Aujourd’hui, les anesthésistes peuvent prévenir et traiter ces problèmes grâce aux produits antalgiques, antiémétiques (médicament qui agit contre les vomissements et les nausées) et de nombreuses mesures de préventions ont été mises en place pour justement éviter ces risques et effets secondaires.
En effet, Aujourd’hui, aux hôpitaux universitaires de Genève, on n’enregistre qu’un seul accident anesthésique très grave, en 4 ou 5 ans, soit 1/100 000 anesthésies.
On peut donc en conclure que l’évolution des techniques du contrôle de l’hygiène, des médicaments, et de la connaissance ont permis à l’anesthésie générale d’être beaucoup plus sécurisée qu’avant.