a. L'allergie aux curares
Pour les personnes allergiques aux curares, qui sont conscientes de leur allergie (souvent découvertes au cours d’une expérience ou anesthésie antérieure) cette allergie est communiquée à l’anesthésiste lors de la consultation pré-anesthésiste. Ainsi, l’anesthésiste peut choisir un autre curare n’ayant pas la même molécule ou peut envoyer le patient vers d’autres méthodes d’anesthésie qui lui sont plus adaptées et répondent à ses attentes et ses faiblesses. Ces méthodes peuvent être l’hypnose, ou l’anesthésie loco-régionale.
Les personnes ne connaissant pas leurs allergies aux curares sont le plus souvent les personnes n’ayant jamais été anesthésiées auparavant. Cette allergie est alors découverte au cours de l’opération par différents signes plus ou moins violents. Certaines personnes sont victimes d’urticaires (démangeaisons), d’œdème de Quincke (Réaction allergique qui se caractérise par une éruption s'accompagnant d'un œdème apparaissant sous la peau.) ou d’autres d’anaphylaxie (réaction allergique). Cette allergie est violente et brutale car le patient ne peut plus respirer. Si, dans le cas d’une crise, l’intubation se révèle difficile, le personnel doit alors agir très rapidement en intubant le patient par trachéotomie, c’est-à-dire que l’anesthésiste ouvre provisoirement la partie antérieure de la trachée de manière chirurgicale et insère une canule pour permettre le passage de l’air. Dans les cas les plus graves, le patient allergique aux curares peut être victime de choc anaphylactique, autrement dit arrêt cardiaque. Le service de réanimation tente, dans ces cas-là, de réanimer la personne mais il est parfois impossible de revenir en arrière.
Les personnes ne connaissant pas leurs allergies aux curares sont le plus souvent les personnes n’ayant jamais été anesthésiées auparavant. Cette allergie est alors découverte au cours de l’opération par différents signes plus ou moins violents. Certaines personnes sont victimes d’urticaires (démangeaisons), d’œdème de Quincke (Réaction allergique qui se caractérise par une éruption s'accompagnant d'un œdème apparaissant sous la peau.) ou d’autres d’anaphylaxie (réaction allergique). Cette allergie est violente et brutale car le patient ne peut plus respirer. Si, dans le cas d’une crise, l’intubation se révèle difficile, le personnel doit alors agir très rapidement en intubant le patient par trachéotomie, c’est-à-dire que l’anesthésiste ouvre provisoirement la partie antérieure de la trachée de manière chirurgicale et insère une canule pour permettre le passage de l’air. Dans les cas les plus graves, le patient allergique aux curares peut être victime de choc anaphylactique, autrement dit arrêt cardiaque. Le service de réanimation tente, dans ces cas-là, de réanimer la personne mais il est parfois impossible de revenir en arrière.