d. Le réveil
En fonction du délai d’action, l’anesthésiste arrête les médicaments un à un pour faciliter le réveil, le moment venu. Cela se produit généralement lorsque le chirurgien recoud. Ainsi, selon les médicaments donnés, l’anesthésiste prévoit le temps d’arrêt des médicaments.
Certains médicaments en nécessitent un autre, un antidote (voir II. 3) c.) pour annuler son effet mais sont rarement utilisés car ils sont plus chers.
Certains médicaments en nécessitent un autre, un antidote (voir II. 3) c.) pour annuler son effet mais sont rarement utilisés car ils sont plus chers.
Pendant 5-10 min après l’opération, le patient est surveillé, on veille surtout à ce qu’il reprenne sa respiration normale, puis, il est envoyé en salle de repos
Les médicaments ont arrêté de faire effet et le patient se réveille tout doucement. Ses signes vitaux sont encore surveillés. Il est reconduis dans sa chambre où il retrouve ses proches. Son ressenti est ensuite évalué, s’il a mal ou autre. S’il a mal, on lui donne une peu de morphine. Après un certain temps, il peut recommencer à boire puis à manger.
Les médicaments ont arrêté de faire effet et le patient se réveille tout doucement. Ses signes vitaux sont encore surveillés. Il est reconduis dans sa chambre où il retrouve ses proches. Son ressenti est ensuite évalué, s’il a mal ou autre. S’il a mal, on lui donne une peu de morphine. Après un certain temps, il peut recommencer à boire puis à manger.
Cependant, lorsqu’un patient a subi une opération difficile, il est possible que l’anesthésiste et le chirurgien choisissent de ne pas réveiller le patient tout de suite, de le laisser dans un coma artificiel.
En effet, l’opération peut entrainer certains « dégâts » chez le patient et il faut donc réparer ces problèmes qui ont été engendrés. Par exemple, prenons un patient qui doit être opéré au niveau de l’artère aorte, ou un patient qui donc subir une opération d’urgence suite à un accident de voiture. Le chirurgien a du ouvrir l’artère, ce qui a provoqué un choc hémorragique chez le patient. Il est alors plus sûr de laisser ce patient dans le coma pour continuer à le soigner en réanimation. Ainsi, le patient peut être dans le coma pendant plusieurs jours jusqu’à ce que certains des problèmes apparus lors de l’opération soient réparés. Tant que le patient n’est pas stabilisé sur certains points, comme la respiration, l’anesthésiste ne le réveillera pas.
En quoi consiste le coma artificiel ?
Laisser le patient sous le coma artificiel se décide lorsque le patient est anesthésié. On ne le réveille pas car cela serrait trop dangereux pour sa santé.
On laisse alors la seringue avec les médicaments anesthésiants qui se versent dans le sang en petites quantités à intervalles réguliers pour que le patient ne se réveille pas. Le coma correspondrait donc à l’entretien de l’anesthésie sauf que cet entretien est en continu pendant plusieurs jours et il se fait grâce à l’injection des médicaments par voie intraveineuse. Ainsi, les médicaments s’accumulent dans le sang.
Le patient, alors déjà intubé, reste sous assistance respiratoire.
Lorsque que certains points sont réglés, on décide alors de réveiller le patient soigné. A la différence de l’anesthésie générale où le patient se réveille au bout de quelques instants après l’arrête de la seringue, lors du coma artificiel, avec l’accumulation de médicaments, le patient se réveille doucement. Son réveil peut prendre, par exemple, 6 jours lorsque le patient a été endormi 15 jours.
Cette expérience peut paraître inquiétante mais la personne sous soma artificiel ne s’en souviendra pas à son réveil grâce aux hypnotiques injectés en continu.
Pour rassurer les personnes qui pourraient avoir peur de ne pas se réveiller, le patient sous coma artificiel se réveille car les médicaments s’éliminent, ils ne restent pas dans le sang !