Le mot anesthésie vient du grec “aisthesis” : « a » (alpha) signifie « sans » et « sthesis » pour la faculté de percevoir par les sens. En effet, l'anesthésie entraine la disparition de la faculté de sentir. Plus précisément, l'anesthésie générale (AG) est un ensemble de techniques permettant la réalisation d'un acte chirurgical (opération, péridurale…). Elle bloque les sensations douloureuses et plonge le patient dans un sommeil profond. Au cours de l’anesthésie générale, trois principaux produits anesthésiques sont injectés ou inhalés: les hypnotiques ont pour rôle l’endormissement du patient, les analgésiques bloquent la sensation de douleur et les curares entrainent la relaxation des muscles.
Une étude montre que plus de 70% des personnes anesthésiées ont extrêmement peur avant une anesthésie.
En effet, selon une étude publiée dans la revue internationale «Journal of Advanced Nursing» (journal scientifique américain), sur 460 personnes ayant subi une intervention chirurgicale, 85% ont déclaré, le lendemain de l'opération, avoir eu peur de l'anesthésie générale avant de se faire opérer. Plus précisément, 70% des patients ont répondu avoir été «extrêmement angoissés» et seulement 15% «non inquiets». Les journalistes ont découvert que la principale crainte lors d’une anesthésie est la peur de mourir c’est-à-dire de ne pas se réveiller après l’opération. D’autres angoissent à l’idée de se réveiller au beau milieu de l'intervention.
De plus, le cas de Jean-Pierre Chevènement, victime d'une allergie à un produit anesthésiant en 1998, a créé en France, un choc dans l'opinion publique ainsi qu’une montée de stress du côté des patients anesthésiés. Surtout que Jean-Pierre Chevènement s’était retrouvé deux mois dans le coma suite à cette allergie aux curares.
De plus, en 2010, un anesthésiste de l’hôpital de Montpellier s’est suicidé à cause d’une erreur médicale. En effet, il aurait donné une surdose de médicaments à un bébé en post-opération, ce qui aurait provoqué la paralysie des membres inférieurs du nouveau-né. Les parents de ce bébé ont alors porté plainte et le jeune anesthésiste fut mis à pied avant de se suicider.
En France, le nombre annuel d’anesthésies a plus que doublé depuis les années 1980 : il est passé de 3,6 à 8 millions. Le risque de mourir lors d’une anesthésie générale s’élève à 1/200 000 depuis 2000.
Beaucoup de patients, inquiets avant une intervention chirurgicale, se posent une question bien habituelle à laquelle, nous l’espérons, notre TPE pourra répondre :
Faut-il avoir peur de l’anesthésie générale ?
I. L’anesthésie générale : une expérience qui peut susciter l’appréhension chez les patients
1) Les risques liés à la préparation des doses par l'anesthésiste
2) Les risques liés au patient
a. L’allergie aux curares
b. L’intubation difficile
c. L’inhalation
d. L’hypotension et l’hypertension
3) Les risques liés aux médicaments injectés
a. Les analgésiques ou morphiniques
b. les hypnotiques
c. Les curares
II. L’anesthésie générale et la limitation de ses risques
1) Histoire et évolution de l’anesthésie
2) Prévention
a. Le rendez-vous pré-anesthésique
b. Adaptation de l'anesthésie à l'individualité hémodynamique de chaque patient
c. Précautions à prendre
3) Les gestes de l'anesthésiste
a. L'induction
b. L'intubation
c. L'opération
d. Le réveil
Une étude montre que plus de 70% des personnes anesthésiées ont extrêmement peur avant une anesthésie.
En effet, selon une étude publiée dans la revue internationale «Journal of Advanced Nursing» (journal scientifique américain), sur 460 personnes ayant subi une intervention chirurgicale, 85% ont déclaré, le lendemain de l'opération, avoir eu peur de l'anesthésie générale avant de se faire opérer. Plus précisément, 70% des patients ont répondu avoir été «extrêmement angoissés» et seulement 15% «non inquiets». Les journalistes ont découvert que la principale crainte lors d’une anesthésie est la peur de mourir c’est-à-dire de ne pas se réveiller après l’opération. D’autres angoissent à l’idée de se réveiller au beau milieu de l'intervention.
De plus, le cas de Jean-Pierre Chevènement, victime d'une allergie à un produit anesthésiant en 1998, a créé en France, un choc dans l'opinion publique ainsi qu’une montée de stress du côté des patients anesthésiés. Surtout que Jean-Pierre Chevènement s’était retrouvé deux mois dans le coma suite à cette allergie aux curares.
De plus, en 2010, un anesthésiste de l’hôpital de Montpellier s’est suicidé à cause d’une erreur médicale. En effet, il aurait donné une surdose de médicaments à un bébé en post-opération, ce qui aurait provoqué la paralysie des membres inférieurs du nouveau-né. Les parents de ce bébé ont alors porté plainte et le jeune anesthésiste fut mis à pied avant de se suicider.
En France, le nombre annuel d’anesthésies a plus que doublé depuis les années 1980 : il est passé de 3,6 à 8 millions. Le risque de mourir lors d’une anesthésie générale s’élève à 1/200 000 depuis 2000.
Beaucoup de patients, inquiets avant une intervention chirurgicale, se posent une question bien habituelle à laquelle, nous l’espérons, notre TPE pourra répondre :
Faut-il avoir peur de l’anesthésie générale ?
I. L’anesthésie générale : une expérience qui peut susciter l’appréhension chez les patients
1) Les risques liés à la préparation des doses par l'anesthésiste
2) Les risques liés au patient
a. L’allergie aux curares
b. L’intubation difficile
c. L’inhalation
d. L’hypotension et l’hypertension
3) Les risques liés aux médicaments injectés
a. Les analgésiques ou morphiniques
b. les hypnotiques
c. Les curares
II. L’anesthésie générale et la limitation de ses risques
1) Histoire et évolution de l’anesthésie
2) Prévention
a. Le rendez-vous pré-anesthésique
b. Adaptation de l'anesthésie à l'individualité hémodynamique de chaque patient
c. Précautions à prendre
3) Les gestes de l'anesthésiste
a. L'induction
b. L'intubation
c. L'opération
d. Le réveil