c. L'opération
- Pendant l’opération, de nombreux appareils spécifiques permettent à l’anesthésiste de surveiller les constantes vitales tout le long de l’opération.
Il y a tout d’abord l’électrocardiogramme. Cet appareil permet de suivre les battements du cœur. Il indique la fréquence et le rythme cardiaque. Avant l’anesthésie, une infirmière pose trois petites pastilles sur la poitrine, des électrodes.
Elles sont reliées à l’appareil qui indique les constantes. Ces constantes montrent si le patient souffre ou non, remarquées par une accélération du rythme. A ce moment là, l’anesthésiste redonne de l’anesthésiant, avant que cela ne devienne dangereux, car plus le rythme cardiaque augmente, plus il y a de risque pour qu’il y ait une tachycardie.
Il y a aussi un moniteur qui enregistre l’activité électrique du cerveau, lorsque les curares sont utilisés. Ainsi on peut savoir si le malade est en état de sommeil ou non. Une barrette de 3 petites électrodes (ou bis) est posée. Elles analysent l’activité électrique et donne un chiffre selon les ondes reçues.
Lorsque le patient dort, le chiffre s’affiche 40 et 60. On a donc rien à rajouter. Mais si le chiffre est inférieur à 40, alors il dort très profondément. A l’inverse, supérieur à 60 le patient ne dort pas assez profondément et peut mémoriser des choses. Il faut alors approfondir la composante hypnotique de l’anesthésie.
Ensuite, il y a le tensiomètre. C’est un brassard qui est posé autour du bras. Il est le même que celui du médecin traitant qui se gonfle et dégonfle. Il permet de mesurer la pression du sang dans les artères.
Il y a aussi un moniteur qui enregistre l’activité électrique du cerveau, lorsque les curares sont utilisés. Ainsi on peut savoir si le malade est en état de sommeil ou non. Une barrette de 3 petites électrodes (ou bis) est posée. Elles analysent l’activité électrique et donne un chiffre selon les ondes reçues.
Lorsque le patient dort, le chiffre s’affiche 40 et 60. On a donc rien à rajouter. Mais si le chiffre est inférieur à 40, alors il dort très profondément. A l’inverse, supérieur à 60 le patient ne dort pas assez profondément et peut mémoriser des choses. Il faut alors approfondir la composante hypnotique de l’anesthésie.
Ensuite, il y a le tensiomètre. C’est un brassard qui est posé autour du bras. Il est le même que celui du médecin traitant qui se gonfle et dégonfle. Il permet de mesurer la pression du sang dans les artères.
Enfin, le saturomètre aussi appelé oxymètre est une pince posée au bout du doigt, relié à un appareil, qui mesure l’oxygénation du sang. Cela permet de savoir si le patient respire toujours normalement, à l’aide du respirateur.
De plus, le capnographe est un appareil qui mesure le gaz carbonique expiré. Cela est vu par une représentation graphique des variations de concentration. Il est utile pour connaître les changements de la production de CO2 au fil de l’opération.
Des analyses de poursuites judiciaires aux Etats-Unis montre une baisse des décès et dommages cérébraux. Ceci est dû à l’utilisation systématique de l’oxymètre et de capnographe pour les anesthésies générales.
Cela confirme bien que l’amélioration de la surveillance diminue le nombre de décès en opération.
Grâce à tous ses appareils, l’anesthésiste peut surveiller l’état du patient et modifier le traitement si besoin.
Par exemple, les différents agents possèdent une durée d’action dans le corps et vont alors cesser de faire effet, l'anesthésiste peut ainsi redonner des doses de médicaments de plus petite quantité en continu à l’aide de l’intraveineuse.
Le patient s’arrête de respirer à cause de l’anesthésie, ainsi, il est intubé (voir II. 3) b.). Le tube est relié à un respirateur pour entretenir sa respiration.
- De plus, l'anesthésiste possède toujours des antidotes préparés pour annuler les effets des médicaments (analgésiques, hypnotiques et curares) en cas de problèmes majeurs, d'allergies, par exemple.
Pour les morphiniques :
La naloxone est un antagoniste spécifique des récepteurs de la morphine. Elle est administrée afin de déplacer la morphine et d'arrêter son action en se fixant sur les récepteurs opioïdes et empêche donc l’action des agonistes (une molécule qui a les mêmes propriétés qu'une autre molécule et qui active certains récepteurs). Son action dépend de la dose, de la puissance du morphinomimétique à antagoniser (se retrouver en position de conflit, d'opposition) et de l'intervalle séparant les injections des deux produits. Très liposoluble (soluble dans les lipides) , son administration supprime les effets pharmacologiques usuels des morphinomimétiques, c'est-à-dire, la dépression respiratoire, le myosis ou les effets cardiovasculaires Sa formule brute est C19H21NO4. |
Pour les hypnotiques :
Le flumazénil (Anexate®), ou imidazobenzodiazépine, est un antagoniste des hypnotiques. Il antagonise les effets des hypnotiques en se liant de façon spécifique et réversible aux récepteurs des hypnotiques. Le flumazénil antagonise partiellement ou totalement les effets des hypnotiques en fonction des doses administrées, ainsi, à petites doses, il antagonise l'éventuelle dépression respiratoire induite par les hypnotiques, alors qu'avec des doses plus fortes, il supprime les autres effets dont la somnolence et l'amnésie, pour mieux comprendre il bloque spécifiquement, par inhibition compétitive des effets exercés sur le système nerveux central par les substances qui agissent au niveau des récepteurs des hypnotiques. Le flumazénil agit dans un délai moyen de 90 secondes et il est injecté par intraveineuse. Sa formule brute est C15H14FN3O3. |
Pour les curares :
L’action des curares peut être arrêtée par la néostigmine (Prostigmine®). Elle agit en inhibant l'acétylcholinestérase présente au niveau de la fente synaptique. La néostigmine entraînent la carbamylation de l'acétylcholinestérase c'est-à-dire que l'inhibition de l'acétylcholinestérase entraîne une augmentation des quantités et du temps de présence de l'acétylcholine au niveau de la fente synaptique, d'où une augmentation des potentiels de plaque. La néostigmine a un effet maximal en 7 à 11 minutes et sa durée d'action est comprise entre 1 et 2 heures puis elle est éliminée par le rein. |