c. L'inhalation
L’inhalation vient d’inhaler, c’est-à-dire absorber le bol alimentaire (vomissement) par les voies respiratoires. Cet incident arrive de temps en temps lors d’une anesthésie. Les patients victimes d’inhalation sont ceux qui n’ont pas respecté les règles de prévention avant une anesthésie (voir II. 2) c.) préventions) notamment la règle du jeun.
Le problème d’inhalation se pose souvent lors des opérations d’urgence, car les patients n’ont pas pris les précautions nécessaires pour éviter ce problème. Dans ce cas, l’anesthésiste appuie sur la gorge du patient afin de comprimer l’œsophage pour diminuer voir empêcher le risque d’inhalation.
Les situations à risque d'inhalation touchent aussi les personnes stressés, souffrantes de pathologies digestives ou œsophagiennes (tumeurs, diverticules…), les femmes enceintes dès la 14e semaine d’aménorrhée, les personnes obèses, diabétiques ou présentant un syndrome douloureux important.
L'inhalation n'est pas exclusivement entrainée lors de l'induction anesthésique (endormissement), mais peut également survenir à l'extubation.
Les personnes considérées comme capable d’inhaler sont celles ayant au moment de l'induction anesthésique, un volume gastrique résiduel supérieur à 0,4 ml/kg et dont leur pH est inférieur à 2,5. Cependant, le volume de liquide inhalé dans les poumons ne reflète pas forcément le volume intragastrique. Il est donc très difficile de déterminer avec précision les patients concernés par l’inhalation. En effet, dans plus de 40 % des cas, une erreur de jugement est à l'origine de l'accident. Cependant, à partir d'une base de données recensant les incidents anesthésiques préopératoires, 10 facteurs ont pu être déterminé comme sujets à l’inhalation (voir tableau ci-dessous).
Le problème d’inhalation se pose souvent lors des opérations d’urgence, car les patients n’ont pas pris les précautions nécessaires pour éviter ce problème. Dans ce cas, l’anesthésiste appuie sur la gorge du patient afin de comprimer l’œsophage pour diminuer voir empêcher le risque d’inhalation.
Les situations à risque d'inhalation touchent aussi les personnes stressés, souffrantes de pathologies digestives ou œsophagiennes (tumeurs, diverticules…), les femmes enceintes dès la 14e semaine d’aménorrhée, les personnes obèses, diabétiques ou présentant un syndrome douloureux important.
L'inhalation n'est pas exclusivement entrainée lors de l'induction anesthésique (endormissement), mais peut également survenir à l'extubation.
Les personnes considérées comme capable d’inhaler sont celles ayant au moment de l'induction anesthésique, un volume gastrique résiduel supérieur à 0,4 ml/kg et dont leur pH est inférieur à 2,5. Cependant, le volume de liquide inhalé dans les poumons ne reflète pas forcément le volume intragastrique. Il est donc très difficile de déterminer avec précision les patients concernés par l’inhalation. En effet, dans plus de 40 % des cas, une erreur de jugement est à l'origine de l'accident. Cependant, à partir d'une base de données recensant les incidents anesthésiques préopératoires, 10 facteurs ont pu être déterminé comme sujets à l’inhalation (voir tableau ci-dessous).